Les enrobés bitumineux
réduits à une fabrication à froid
par Emile Muntzer

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Il s'agit d'ajouter à une gâchée de concassés secs placés dans un malaxeur une petite quantité de leur poids de sulfate ferreux en dilution aqueuse et d'acide oléique puis de mélanger jusqu'à l'apparition de l'hydrophobie.
On ajoute l'émulsion de bitume prévue en continuant à malaxer quelques secondes.
Le fait de verser cette émulsion anionique sur les concassés hydrophobés a pour effet immédiat l'inversion de cette émulsion anionique surstabilisée ce qui donne une ouvrabilité semblable à celle de l'enrobé à chaud.
Elle s'inverse de sorte qu'elle présente maintenant à la place de l'eau un hydrocarboné sous la forme de bitume, énergiquement attiré et retenu par les concassés hydrophobés.

Il en résulte un enrobé bitumineux avec une émulsion de bitume anionique non rompue mais fortement adhésive. La vraie rupture c'est à dire la séparation complète de l'eau et du bitume doit encore intervenir ce qui se fera sous cylindrage vibrant. Sous le cylindrage, le tapis d'enrobé se transforme, se stabilise vite et devient rapidement circulable.

Mise à jour du 8 août 2004